17 avril 2024

Défi ImpAct-Climat : Inspirer l’action, provoquer le changement

La dernière édition du Défi ImpAct-Climat est désormais terminée, et les étudiantes et étudiant, le personnel et le corps enseignant des 55 collèges et instituts membres de CICan ont désormais une compréhension approfondie des émissions de gaz à effet de serre (GES) et des mesures concrètes que nous pouvons tous prendre pour lutter contre le changement climatique.

Au cours des six semaines, les participants ont exploré des thèmes liés aux GES tels que l’énergie, l’alimentation, les transports, les matières résiduelles et la gestion autochtone, et ont relevé de nouveaux défis — de l’augmentation des repas à base de plantes à l’élimination des plastiques à usage unique — pour mener un changement transformateur.

Impressionnant, 82 % des participants ont indiqué qu’ils avaient acquis de nouvelles connaissances grâce au contenu éducatif hebdomadaire. Par ailleurs, 90 % se sont sentis inspirés à intégrer ces apprentissages dans leur routine quotidienne, s’engageant dans des pratiques durables qui réduisent leur empreinte environnementale sur le campus et dans leur vie personnelle.

Reconnaissance de l’excellence en matière de durabilité

Plusieurs établissements se sont démarqués par leur engagement exceptionnel et leurs efforts pour mobiliser leurs communautés vers la durabilité. Pour célébrer ceux ayant les niveaux de participation les plus élevés, nous avons attribué des bourses pour soutenir leur dévouement continu à l’action climatique. Ces bourses visent à honorer les étudiantes et étudiants sur leurs campus qui ont démontré un leadership exceptionnel dans les initiatives de durabilité, les poussant ainsi à mener le changement.

Gagnants d’or – Recevant chacun une bourse de 3 000 $

  • Grande taille : Bow Valley College
  • Moyenne à grande taille: Confederation College
  • Moyenne à petite taille : Cégep de Jonquière
  • Petite taille : Collège d’Alma

Gagnants d’argent – Recevant chacun une bourse de 1 500 $

  • Grand taille : Algonquin College
  • Moyenne à grande taille : Loyalist College
  • Moyenne à petite taille : Collège Lionel-Groulx
  • Petite taille : Collège Mathieu

Les huit collèges gagnants recevront également une plaque personnalisée offerte par l’Atelier Écodesign du Cégep du Vieux-Montréal, fabriquée à partir de plastiques recyclés provenant de bouteilles, de tuyaux ou d’attaches de sacs à pain.

Apprentissage et participation renforcés

Cette édition a également introduit des améliorations pour intégrer le défi dans les cours de manière plus efficace. Nous avons fourni aux enseignants des ressources pour incorporer les thèmes du défi dans leur enseignement et amélioré la manière dont ils pouvaient suivre la participation des étudiants. Ces ajustements ont facilité l’engagement de toute la communauté des collèges et instituts avec le défi, amplifiant notre impact collectif.

La voie à suivre

L’impact du défi de cette année souligne le rôle vital que jouent la connaissance et l’action dans la création d’un avenir durable. Poursuivons sur cette lancée. Ensemble, le réseau des collèges et instituts peut faire une différence durable pour notre planète et les générations futures.

08 avril 2024

Mon « Pourquoi ? »

Qu’ai-je en tête ? Avec Pari Johnston

La semaine prochaine, la vice-première ministre et ministre des Finances Chrystia Freeland présentera le budget fédéral. Des investissements y seront vraisemblablement prévus dans les domaines du logement, de l’éducation de la petite enfance, des soins de santé et pour la prochaine génération. Pour CICan, c’est l’occasion de s’assurer que vous, nos membres, soyez en mesure de contribuer au programme national à long terme.  

Il est essentiel d’investir dans les compétences et l’innovation si l’on veut assurer l’avenir de la population canadienne dans ce monde en évolution constante qui est le nôtre. Ma vision est celle d’un Canada où ses collèges et instituts publics sont réputés être des partenaires incontournables pour relever les plus grands défis de politique publique de notre pays. Je pense notamment aux logements durables et abordables, à la sécurité alimentaire, à la transition vers des énergies propres, à la productivité et à la transformation industrielle, non sans oublier les besoins croissants de l’économie des soins.  

Réfléchir à «pourquoi» il faut investir dans l’enseignement et la recherche appliquée des collèges et instituts transforme chaque défi en une occasion pour les éducateurs, partenaires et innovateurs que nous sommes de consolider notre rôle dans la recherche de solutions. 

Je comprends notre impact. 

Cette saison du budget marque également une étape importante pour moi. En effet, elle correspond à mes 100 premiers jours à CICan et j’ai eu beaucoup à réfléchir depuis mon entrée en fonction en décembre! 

Je suis issue d’une longue lignée d’éducatrices et d’éducateurs. Sur trois générations, les membres de ma famille ont compté des enseignantes et enseignants, des directrices et directeurs d’école, des instructrices et instructeurs et des surintendantes et surintendants auprès de commissions scolaires. J’ai aussi consacré ma carrière à renforcer l’impact de l’écosystème canadien de la recherche, du talent et de l’innovation, d’abord à Universités Canada, puis à Génome Canada. Je suis fière d’avoir atterri à CICan, où je travaille maintenant avec le plus grand réseau postsecondaire du Canada tout en continuant sur ma lancée d’impact. 

Ce serait un euphémisme de dire que ces derniers mois ont été très agités. Notre secteur est soumis à de fortes pressions, en raison de la baisse des financements provinciaux et de l’augmentation des exigences du marché du travail. Et le tout s’inscrit dans un contexte de débat national largement médiatisé sur la croissance durable du nombre d’étudiants internationaux et sur la concurrence mondiale en matière de talents et de compétences.  

J’arrive donc à un moment charnière pour jouer mon rôle de 8e intendante de cette importante organisation nationale. Je suis enthousiaste à l’idée de concevoir une approche du travail qui soit intentionnelle, intégrée et efficace, tout en veillant à répondre aux besoins et aux priorités en constante évolution des membres. 

J’ai déjà été impressionnée de vous voir si nombreux à Ottawa pour discuter de vos visions d’impact accru lors de notre Colloque national sur la recherche appliquée, en février dernier. Je sais que vous comptez sur CICan pour rassembler notre secteur, trouver un objectif commun et réimaginer les programmes de recherche et les investissements, mais aussi pour faire preuve d’audace quant aux résultats atteignables en positionnant les collèges et instituts au cœur d’un programme de recherche axé sur la mission. Nous vous en dirons plus à ce sujet. 

Je vous comprends. 

Pour terminer, merci pour l’accueil incroyable qui m’a été réservé. J’ai pris la route pour rencontrer des membres dans tout le pays. J’ai été impressionnée par les forces individuelles dont j’ai été témoin et j’ai été émerveillée par les possibilités offertes en unissant nos forces.  

Chaque établissement a sa propre approche qui détermine son impact à de nombreux niveaux. J’ai découvert des exemples remarquables de conception durable dans l’infrastructure des campus, ainsi que de nouveaux centres pour l’énergie propre et l’innovation automobile. J’ai aussi pu entendre les aspirations de hauts responsables en matière de développement communautaire et voir comment vos établissements intègrent les arts, les technologies et l’éducation autochtone. Je suis impatiente de poursuivre ma tournée, d’écouter et d’en apprendre davantage pour nourrir et guider notre travail ici à Ottawa. 

Lorsque nous donnons de l’ampleur à nos engagements communs pour appuyer nos collectivités, ainsi que pour rendre l’apprentissage accessible, trouver des solutions pratiques aux enjeux de recherche de nos partenaires et relever les défis urgents en matière de main-d’œuvre au niveau national, notre impact n’a pas d’égal.  

Tel est mon «pourquoi».

08 mars 2024

Quelques chiffres : analyse de la présence des femmes dans les collèges et instituts du Canada

Le Canada a incontestablement accompli des progrès considérables dans la promotion de l’égalité entre les genres. Cependant, il reste encore du chemin à parcourir pour atteindre la parité totale. L’accès à l’enseignement postsecondaire et la représentation sont des éléments cruciaux dans ce domaine. Parallèlement aux efforts déployés à l’échelle mondiale pour renforcer la position des filles et des femmes, les collèges et instituts du Canada sont à l’avant-garde pour ce qui est de cultiver des environnements d’apprentissage inclusifs, d’encourager l’entrepreneuriat féminin et de soutenir les femmes dans les domaines non traditionnels au Canada.   

En cette Journée internationale des femmes, examinons ensemble quelques éléments d’information qui nous permettront de mesurer les progrès accomplis et de réfléchir au travail qu’il nous reste à accomplir. 

Saluons cette tendance à l’augmentation des taux de fréquentation scolaire et de diplomation des femmes qui perdure depuis des décennies 

Au début des années 1990, un changement important s’est produit au Canada. Le nombre de femmes diplômées a en effet commencé à augmenter par rapport à celui des hommes. Depuis lors, les taux de diplomation des femmes dans les collèges et instituts canadiens sont constamment restés supérieurs ou proches de la moitié, marquant ainsi une tendance durable et positive (Statistique Canada, 2022). Les données les plus récentes (2021/2002) révèlent que les femmes comptent pour 55 % des inscriptions dans les collèges et instituts et pour près de 60 % des diplômés dans les différentes disciplines.   

Avons-nous donc atteint l’égalité absolue? Pas tout à fait.   

Malgré cette tendance, les hommes continuent de dominer les domaines très rémunérateurs et recherchés que sont les STIM, tels que les mathématiques, l’informatique et les sciences de l’information, l’ingénierie et les technologies connexes. Par ailleurs, si 34 % de la population canadienne diplômée des STIM sont des femmes, elles ne représentent que 23 % des personnes travaillant dans le domaine des sciences et de la technologie (Statistique Canada, 2019). Cet écart persistant entre les genres accentue la nécessité d’interventions ciblées visant à renforcer la participation et la réussite des femmes dans ces domaines critiques que sont les études et l’emploi.   

Rehausser la place des femmes sur les campus

Les collèges et instituts ont mis en place diverses initiatives pour s’attaquer aux statistiques actuelles et donner aux femmes davantage de moyens et ce, sur de multiples fronts. Par exemple : 

  • La Saskatchewan Polytechnic, le Northern Alberta Institute of Technology, le British Columbia Institute of Technology, le Nova Scotia Community College, le Mohawk College et le George Brown College (pour ne citer qu’eux) sont d’ardents défenseurs de programmes visant à améliorer la représentation des femmes dans les métiers et les technologies. Ces initiatives offrent aux femmes la formation et le soutien nécessaires pour prospérer dans des secteurs traditionnellement dominés par les hommes.
     
  • Le Seneca College, en partenariat avec le College of the Rockies et le NorQuest College, offre le programme «Herizons». Ce dernier fait tomber les barrières entre les genres afin de donner aux femmes davantage de moyens pour mener à bien leur carrière en leur offrant un soutien, un mentorat et des possibilités de réseautage axés sur les femmes et ce, dans divers aspects de leur vie professionnelle.
     
  • Le Sheridan College, le St. Clair College, le Fanshawe College et le Durham College se sont unis pour mener des initiatives visant à sensibiliser les femmes et à leur donner l’occasion de découvrir les possibilités de formation professionnelle, de réseautage et d’apprentissage dans les métiers spécialisés du Sceau rouge.  
     
  • Le Dawson College décerne plusieurs prix et bourses pour récompenser les réalisations et les contributions exceptionnelles de ses étudiantes.  
     
  • Le Collège Boréal a élaboré un programme de formation intitulé « Mining Potential » afin de favoriser la présence des jeunes, des femmes et des nouveaux arrivants au Canada dans le secteur minier.
      
  • Le Centre for Entertainment Arts du Bow Valley College arbore fièrement une statue de Wonder Woman. Il reconnaît ainsi que le programme de conception de jeux du collège compte plus d’inscriptions de femmes que d’hommes. Une statue représentant l’autonomisation, la ténacité et la détermination des femmes constituait donc un hommage tout à fait approprié.
     
  • Le Women’s Resource Centre du Cambrian College offre à ses étudiantes une vaste gamme de services, dont des séminaires et des ateliers portant sur la sécurité, la santé et le bien-être des femmes, ainsi que sur les enjeux financiers et juridiques, la toxicomanie et la sexualité.

Amorcer le changement depuis le sommet jusqu’à la base 

Au-delà des taux d’inscription, les femmes assument de plus en plus de fonctions de leadership au sein des collèges et instituts canadiens. Elles y jouent un rôle moteur en matière d’innovation, favorisent l’inclusion et façonnent l’avenir de l’enseignement supérieur. Environ 40 % de la direction générale des membres de CICan est assurée par des femmes. Toutefois, une question se pose : comment dépasser la barre des 50 %?    

Des initiatives telles que le projet du «Défi 50 – 30» de CICan engrangent des progrès remarquables. Grâce à nos deux Centres de mobilisation et transfert des connaissances et à nos cinq pôles régionaux, nous proposons des ressources et des outils complets pour donner aux participants les moyens d’agir tout au long de leur cheminement vers l’équité, la diversité et l’inclusion. Chez CICan, des initiatives de ce type ont permis de mettre en place une équipe de direction composée à 68 % de femmes et de nommer deux femmes PDG. Tout cela témoigne de notre ferme volonté d’assurer la diversité des genres et une représentation équitable à tous les niveaux de décision.

Aller au-delà des taux d’inscription

Alors que nous saluons les progrès accomplis dans l’enseignement postsecondaire, il est impératif de reconnaître que notre parcours vers une véritable égalité des genres est loin de s’achever. Nous ne pouvons pas nous contenter de regarder seulement sur les taux d’inscription pour avoir une vue d’ensemble. Nous devons également tenir compte des taux de réussite et nous pencher plus avant sur les défis nuancés auxquels les femmes sont confrontées dans les domaines où les inégalités entre les genres persistent. En donnant la priorité à l’autonomisation, en instaurant l’égalité des chances et en remettant en cause les préjugés et les stéréotypes, nous pouvons construire un avenir plus inclusif pour toutes et tous.

07 mars 2024

Le déplacement : un geste communautaire

Saviez-vous que les automobiles et les camions sont responsables d’environ 17 % des émissions mondiales de CO2? Le transport joue un rôle important dans nos vies, mais il contribue considérablement aux émissions de gaz à effet de serre (GES). En effet, les véhicules qui consomment des carburants fossiles tels que l’essence et le diesel émettent surtout du dioxyde de carbone (98 %) et des petites quantités de méthane et d’oxyde nitreux. Outre les GES, ils émettent des polluants qui contaminent l’air, le sol et l’eau. Chaque année, 7 millions de décès sont causés par la pollution atmosphérique liée aux voitures. 

Changer son moyen de transport est un important pas vers un avenir plus écologique. 

Mettez votre institution sur la voie du succès! 

Pour les collèges et instituts, le transport produit des émissions de niveau 3; c’est-à-dire des émissions qui ne sont pas produites par l’établissement lui-même, mais plutôt par les activités dont il est indirectement responsable, comme les déplacements en provenance et en direction du campus.  

Notre nouveau guide « Favoriser la mobilité durable sur les campus : Un guide pratique » peut vous aider à réduire les émissions de niveau 3. Ce guide présente d’importantes leçons tirées de l’ensemble du secteur, des ressources pour lancer de nouvelles initiatives et des idées pour inspirer de plus grands changements.  

10 façons d’utiliser le guide : 

Peu importe où vous en êtes sur la voie du transport durable, ce guide vous permettra de promouvoir les déplacements écologiques auprès de votre personnel et votre corps étudiant. 

  1. Organiser un sondage auprès des navetteurs et navetteuses. Ces sondages permettent d’obtenir des renseignements sur les déplacements en provenance et en direction du campus, y compris les raisons pour lesquelles certains moyens de transport sont choisis, les temps de déplacement habituels et les niveaux d’intérêt envers les options plus durables. 
  2. Optimiser les systèmes de transport. La gestion de la demande en transport (GDT) est un plan stratégique qui vise l’optimisation de votre infrastructure actuelle en encourageant l’utilisation de modes de transport plus efficaces. Les plans de GDT peuvent aider à réduire la dépendance envers les véhicules à occupant unique et améliorer l’efficacité globale des déplacements. 
  3. Soutenir l’achat de vélos. Un moyen d’encourager le changement de mode de transport sur les campus est de soutenir les étudiants et étudiantes et le personnel qui désirent acheter un vélo. Cela peut se faire par le biais de prêts, de bourses ou de subventions. 
  4. Lancer un programme de vélopartage. Le vélopartage met les vélos à la disposition des étudiants et du personnel pour une utilisation partagée à court terme et au besoin. 
  5. Investir les revenus du stationnement dans des mesures incitatives au transport durable. L’affectation des revenus provenant, par exemple, des frais de stationnement peut accroître le financement disponible pour les initiatives de transport durable. 
  6. Bâtir des installations pour navetteurs actifs et des stationnements protégés pour vélos. Les installations pour navetteurs actifs sont des commodités offertes au point de destination d’un voyage à vélo. Elles rendent les déplacements à vélo plus attrayants, pratiques et confortables puisqu’elles répondent aux défis et aux préoccupations communs des cyclistes. 
  7. Relier les campus à l’infrastructure de transport actif. La connexion ou la création de couloirs reliant votre campus au transport actif peut encourager un plus grand nombre de personnes à opter pour ces modes de transport. 
  8. Limiter les déplacements en provenance et en direction du campus. La prestation de services sur le campus, l’emplacement central du campus, la présence de logements étudiants et la flexibilité des horaires de travail et d’études peuvent tous réduire les embouteillages automobiles à destination et en provenance du campus. 
  9. Renforcer les relations avec les gouvernements. Le développement d’une relation de travail solide avec les responsables de votre gouvernement local se traduit par la présence d’un partenaire gouvernemental qui connaît vos besoins et objectifs en matière de transport. Ils peuvent également vous aider à trouver des sources de financement pour réaliser vos projets et concrétiser vos idées. 
  10. Célébrer et sensibiliser. La création d’une culture du transport durable amusante, solidaire et informée peut encourager davantage de membres du corps étudiant et du personnel à sortir de leur véhicule et essayer d’autres moyens de transport. 

Ce guide a été développé dans le cadre du programme ImpAct-Climat, financé par Environnement et Changement climatique Canada.

La Semaine des ODD Canada se déroulera du 4 au 8 mars. 

La Semaine des ODD Canada est une collaboration nationale pour promouvoir les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies et encourager leur réalisation sur les campus des collèges, des instituts et des universités. 

  • Dans ce contexte, utilisez ce guide pour aider votre établissement à progresser dans la réalisation de l’ODD 13 : l’action pour le climat! 

La Semaine des ODD Canada est organisée par le Centre de développement durable de la University of British Columbia, le Réseau de solutions pour le développement durable Canada (hébergé par la University of Waterloo) et Collèges et instituts Canada. 

Pour participer, votre établissement peut organiser une table ronde, un atelier ou d’autres événements sur le campus. Chaque événement contribue à un environnement national favorable à la collaboration interdisciplinaire et entre les établissements d’enseignement postsecondaire pour faire progresser les ODD, intégrer les valeurs directrices des ODD dans les programmes et créer une dynamique à long terme pour l’action en faveur des ODD dans l’ensemble du secteur. 

31 janvier 2024

Sustainable investment in the public post-secondary sector is the national conversation we should be having, not unsustainable growth in international students

Publié dans le Toronto Star le 31 janvier 2024. (En anglais seulement)

By: Pari Johnston, President & CEO, Colleges and Institutes Canada

Canada’s post-secondary sector is facing an unprecedented crisis. Unless you have been living under a rock the past week, you have heard the alarm bells sounding across the country about the rapid-fire rollout of the new international student cap. While the federal government has positioned this as a quick fix for current housing and healthcare challenges, it’s a high-stakes move with far-reaching consequences. 

The Immigration Minister himself has called this a « blunt tool. » In fact, it’s far worse. This hasty cap announcement will exacerbate the impact of chronic underinvestment in our publicly supported post-secondary institutions. Provincial spending on post-secondary education has diminished over the last decade. Along with tuition freezes and rising operational costs, publicly funded institutions have come to rely on international student fees to meet training demands and sustain support services for Canadian students.

The Minister’s decision to decrease international student enrollments without adequate notice or consultation has pushed Canada’s post-secondary sector to a tipping point. Never has there been a more urgent need to shift our public policy attention and federal-provincial discussions toward the sustainable funding of Canada’s colleges and universities to drive long-term growth, productivity and innovation in this country. 

According to Higher Education Strategy Associates, over the past thirteen years, international student fees have sustained 100 per cent of the increased operating spending by post-secondary institutions. A substantial decline in international student enrollments, particularly in Ontario, where a cap is likely to result in a 50 per cent intake cut, equates to hundreds of millions, if not billions, of dollars lost.  

And this crisis extends beyond finances.  

Declining enrollment not only impacts an institute’s financial sustainability but adversely affects the quality and accessibility of education for domestic students, particularly those in rural, remote, and Indigenous and minority language communities. In other words, international students don’t take spots from their domestic peers; they make them by contributing to program viability. Without enough international students, programs – and even entire institutions- may be unable to sustain themselves. 

There will also be a domino effect, impacting local economies, businesses, and communities in many parts of the country. 

A defining aspect of college and institute education is that curricula are designed with industry to meet business needs. Local businesses, particularly small-to-medium-sized businesses, have long benefited from the economic contributions of international students. Now, they, alongside key industries crucial to Canada’s future, are under threat.  

According to Stats Canada, the current labour shortage for those with a college or institute credential is 198,615 roles, a 65 per cent jump in five years. This shortage extends across various programs with significant international student enrollments, particularly in STEM fields critical for Canada’s economic growth.  

In the health care sector, for instance, Statistics Canada reports that 62 per cent of international students training in Canada do so at a college or institute, covering roles such as personal support workers, nurses, and laboratory technicians. This underscores these institutions’ indispensable role in shaping Canada’s future workforce, making the case for sustained public investment even more critical.  

Most immediately, we need a commonsense revisit of the cap’s rushed implementation with an end to the current processing moratorium. Over the medium term, the situation requires a long, hard look at public funding for colleges and universities in this country. Federal and provincial governments must engage in a serious dialogue that addresses underlying structural drivers to ensure the viability and vitality of our system.  

Failure to do so risks the sector’s sustainability and, thus, the livelihoods of many Canadians and Canada’s economic outlook and social well-being. Colleges and institutes stand ready to partner in this mission-critical public policy conversation and are keen partners in finding solutions.  

Let’s end the blunt force trauma of Minister Miller’s self-professed “blunt” tool and focus on the systemic issues that drove this hasty response.  

29 janvier 2024

#SDI2024 : Faire connaître notre action dans le monde entier

Cela fait longtemps que notre réseau œuvre dans le domaine du développement international. Pourtant, nombreux sont les Canadiennes et les Canadiens qui ne saisissent pas encore l’impact incroyable de notre travail. La Semaine du développement international nous donne l’occasion de démontrer la contribution unique apportée par les collèges et instituts au développement de l’économie et de la main-d’œuvre sur toute la planète.

La Semaine du développement international (SDI) est la campagne annuelle d’Affaires mondiales Canada qui célèbre la contribution des Canadiennes et Canadiens à l’éradication de la pauvreté et à l’édification d’un monde plus pacifique, plus inclusif et plus prospère par le biais de projets de développement international. Le thème en est #VisezLesObjectifs. Il invite CICan, nos membres et la population canadienne, à contribuer à un changement positif partout sur la planète.

Pendant la SDI de cette année, du 4 au 10 février, Affaires mondiales Canada demande à la population canadienne et aux parties prenantes de participer à une activité de la SDI, d’organiser et de promouvoir leurs propres activités dans le cadre de la SDI et de parler de la SDI en ligne. 

Invitez la SDI sur votre campus

Nous adorons voir et entendre parler de toutes les activités ayant trait au développement international se déroulant sur vos campus partout au pays. Si vous n’avez encore rien prévu pour la SDI, voici quelques idées qui pourront vous inspirer : 

  • Entamer un débat en classe sur un des thèmes de l’aide internationale, comme l’égalité des genres ou les changements climatiques. Assurez-vous de faire le lien entre vos activités et les objectifs de développement durable pour un impact supplémentaire ! 
  • Projeter un film qui traite d’un enjeu mondial. 
  • Inviter une conférencière ou un conférencier œuvrant dans le domaine de l’aide internationale à présenter un exposé ou à s’adresser en ligne à votre classe. 
  • Présenter des récits ou des témoignages de collègues possédant une expérience en matière de coopération internationale. N’oubliez pas de nous mentionner si vos récits se rapportent à un projet de CICan ! 
  • Utiliser les médias sociaux pour mettre en avant les témoignages de partenaires sur le terrain. N’oubliez pas d’étiqueter Affaires mondiales Canada si vos récits font partie d’un projet financé par AMC ! 

Quelle que soit l’activité prévue sur le campus, n’oubliez pas de l’ajouter au calendrier de la SDI.

L’impact des collèges et instituts à travers le monde 

Cela fait plus de 50 ans que nous participons à des projets internationaux visant à favoriser l’accès à une éducation et à une formation de qualité. Depuis lors, nous avons mené à bien plus de 800 projets dans plus de 100 pays.

Le nouveau Programme de renforcement de la formation professionnelle en Afrique du Sud (SASTEP) en est le plus récent exemple !

Le SASTEP vise à améliorer les perspectives économiques des diplômées et diplômés des établissements d’enseignement et de formation techniques et professionnels (EFTP) des provinces du Cap-Oriental et du Limpopo, en Afrique du Sud. Pour ce faire, son offre en EFTP sensible au genre est axée sur la réussite des étudiantes et des étudiants.  

Apprenez-en davantage sur le SASTEP et notre portefeuille de programmes.

15 janvier 2024

L’impact grandissant des collèges et instituts canadiens en 2024

Chaque année faisant, le rôle des collèges et instituts canadiens est déterminant pour l’avenir de notre pays. Et 2024 ne dérogera pas à la règle. Toujours au rythme de l’évolution du paysage de l’innovation et de l’enseignement postsecondaire au Canada, nous intensifions notre action pour positionner les collèges et les instituts en tant que véritables intervenants d’excellence. Nous redoublons d’efforts dans des domaines essentiels, parmi lesquels la croissance verte, l’inclusion sociale et le développement des compétences pour la nouvelle économie. Nous promouvons également le bien-être étudiant, en particulier pour des questions cruciales telles que le logement et l’intégration des étudiants internationaux dans nos collectivités. Nous sommes déterminés à apporter des contributions substantielles et dynamiques ayant un impact positif sur les individus, les collectivités et la planète.

Intéressons-nous maintenant de plus près aux éléments stables et robustes ainsi qu’à ceux qui évolueront dans les collèges et les instituts en 2024 :

Cultiver l’impact de la recherche appliquée
Avec leurs plus de 8 800 partenaires dans le cadre de projets de recherche appliquée sur une base annuelle, les collèges et instituts canalisent leurs efforts en fonction de la demande pour générer un impact bénéfique aux entreprises et aux organismes à but non lucratif du Canada.  Nous nous concentrerons principalement sur l’amélioration de la compétitivité et de la productivité dans des domaines essentiels, tels que le projet d’une économie carboneutre. Apprenez-en davantage sur nos activités de recherche appliquée.

S’adapter pour développer les compétences du 21e siècle
Les collèges et instituts continueront à intégrer le changement pour aider les apprenantes et apprenants à acquérir les compétences les plus pointues et les plus demandées. Les compétences liées au développement durable, aux énergies renouvelables, aux pratiques écologiques et à d’autres domaines critiques tels que l’intelligence artificielle, la cybersécurité (et la littératie numérique en général) entreront en ligne de compte en 2024. Lisez-en plus sur la littératie verte.

Faire face au défi du logement étudiant
En dépit d’une aide gouvernementale limitée, les collèges et instituts seront en 2024 à l’avant-garde des initiatives prises pour relever les défis en matière de logement étudiant. De nouveaux partenariats et des solutions innovantes nous permettront de stimuler la création de logements étudiants tout en continuant à plaider en faveur d’une approche holistique pour répondre à la demande de logements étudiants. Et ce, tout en s’inscrivant dans la démarche plus large du Canada visant à résoudre la crise du logement qui sévit au pays. Apprenez-en davantage sur notre rôle dans le domaine du logement étudiant. 

Gérer la croissance des étudiants internationaux
Avec l’engouement persistant autour des étudiants internationaux, nous nous attachons à améliorer leurs expériences et leurs contributions. En même temps, nous préservons l’intégrité du système et protégeons l’image de marque durement gagnée de notre pays à titre de destination privilégiée pour l’enseignement postsecondaire. Cela implique une amélioration des services de soutien, la promotion de l’intégration culturelle, la mise en place d’environnements enrichissants et inclusifs, et la recherche de solutions durables et intégrées en faveur de la croissance à tous les niveaux de gouvernement. Apprenez-en davantage sur nos recommandations visant à améliorer le Programme des étudiants étrangers. 

Cultiver notre impact par le biais de partenariats
Riches de plus de 40 ans d’expérience dans la gestion de projets nationaux et internationaux, nos capacités en la matière ont un impact sur la société. CICan continuera à positionner ses membres comme des fournisseurs de solutions essentielles pour relever certains des défis économiques, environnementaux et sociétaux. En collaboration avec le gouvernement, les employeurs et d’autres partenaires, nous identifierons et abordons des enjeux dans des domaines tels que les métiers spécialisés, les soins de santé, le développement international, les industries vertes, la réalité virtuelle, l’équité, la diversité et l’inclusion. Apprenez-en davantage sur notre portefeuille de programmes.

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28 novembre 2023

Réflexions de départ de notre présidente-directrice générale sortante, Denise Amyot

Chers amies et amis, collègues et membres de la communauté de CICan, 

Je suis aujourd’hui à l’aube d’un nouveau chapitre de ma vie et je me sens remplie de gratitude et de réflexion.   

Au cours des dix dernières années et demie, j’ai eu l’incroyable privilège de guider cette extraordinaire association qui joue un rôle essentiel dans l’avancement du travail accompli par ses membres partout au pays.  

Beaucoup d’entre vous le savent, les adieux ne sont pas chose facile pour moi. La décision de renoncer à un troisième mandat en tant que présidente-directrice générale de CICan a été extrêmement difficile à prendre. Préalablement à ma venue ici, ma carrière diversifiée a couvert trois provinces. J’ai eu le privilège d’exercer des fonctions à plusieurs titres, depuis le gouvernement territorial à Yellowknife jusqu’à des postes au sein du gouvernement fédéral dans de multiples domaines, allant de l’enseignement à des postes de haut niveau à la fonction publique fédérale.  

Depuis le début de mon entrée en poste, je suis profondément touchée par l’impact transformateur des collèges et des instituts sur les individus et les collectivités.

Dès mon enfance, mes parents n’avaient de cesse de souligner l’importance de l’enseignement supérieur. Bien qu’ils n’aient eux-mêmes jamais fréquenté un collège, voire l’école secondaire, j’ai été témoin de leur engagement en faveur de l’apprentissage tout au long de la vie. De fait, ils ont pu bénéficier de cours à un stade plus avancé dans leur vie pour faire progresser leur carrière. Je pouvais en effet observer ma mère étudier assidûment le soir pour préparer un programme de gérontologie nécessaire à l’obtention d’un nouvel emploi, ou bien encore voir mon père exploiter les possibilités de l’ÉRA (évaluation et reconnaissance des acquis) pour faire progresser sa carrière d’ouvrier dans le secteur de l’imprimerie. Voilà qui illustre parfaitement l’importance du travail acharné et la valeur incontournable de l’éducation. Leur dévouement au travail et leurs conseils m’ont incitée à être la première de ma famille élargie, tant du côté maternel que du côté paternel, à entamer des études postsecondaires.

Avec le recul, ce sont toutes ces expériences personnelles et professionnelles, ainsi que mes activités de bénévolat, qui m’ont préparée à mon passage à CICan.  

En dix ans et demi à CICan, nous avons non seulement grandi en tant qu’association, mais nous avons également contribué à la croissance de nos membres. Grâce à nos activités de plaidoyer, au renforcement des capacités, aux initiatives en faveur des connaissances et à la mise en œuvre de nombreux programmes nationaux et internationaux, nous avons accompli de véritables prouesses.

Lorsque j’ai pris mes fonctions, consciente de l’incroyable potentiel de CICan, j’aspirais à son essor. Je voulais rendre l’association attrayante pour notre personnel et nos membres. Je voulais aussi qu’elle soit reconnue en tant que partie prenante majeure par le gouvernement fédéral. Je suis enchantée que mes aspirations aient abouti et que nous ayons connu une croissance exceptionnelle. Quelques exemples parmi d’autres : 

  • Notre équipe a triplé de taille alors que notre portefeuille de projets a quintuplé pour atteindre une valeur de près d’un demi-milliard de dollars, le tout au bénéfice de nos membres.  
  • Nous étions 125 membres au départ. Aujourd’hui, nous sommes fiers de compter 140 membres. malgré la fusion de deux collèges pour n’en former qu’un.  
  • Le nombre d’étudiants internationaux a augmenté de façon phénoménale, atteignant des centaines de milliers dans le réseau collégial. Nous représentons le plus grand secteur pour les étudiants internationaux.  
  • Nous avons été reconnus comme l’un des Meilleurs employeurs de la région de la capitale nationale en 2023 et avons entamé notre quatrième année avec un régime de retraite.  
  • Nous sommes fiers d’avoir adhéré au Défi 50-30 à l’automne 2020 pour devenir l’un des cinq partenaires de l’écosystème choisis par le gouvernement du Canada pour porter ce défi. 
  • Notre engagement en faveur des objectifs de développement durable (ODD) nous a valu le grand prix de la World Federation of Colleges and Polytechnics, de même que notre série d’instituts de leadership.   
  • Nous sommes à l’origine du Protocole sur l’éducation des Autochtones, ce dernier soulignant l’importance des structures et des approches nécessaires pour faire progresser l’éducation autochtone. Il a été signé par 70 de nos membres.

Les réalisations et les moments de joie sont innombrables et me tiennent à cœur. Il a été particulièrement gratifiant d’assister à l’évolution de mon personnel, à la croissance de l’association et à leur reconnaissance dans les cercles gouvernementaux. Il est tout aussi valorisant de voir la transformation et la confiance accrue des participantes et participants à nos instituts de leadership. Nos réalisations nationales et internationales sont une source de grande fierté. Qui plus est, nos activités de plaidoyer ont été très fructueuses. Cela a été particulièrement le cas pendant les années difficiles de la pandémie de COVID-19, alors que nous collaborions avec 22 ministères fédéraux. 

Je suis très heureuse que nous ayons réussi à mettre en place une association plus durable, plus inclusive et plus interconnectée que jamais. Je pourrais ainsi continuer à énumérer nos réalisations, mais il me faut reconnaître que rien de tout cela n’aurait été possible sans le dévouement et l’engagement indéfectibles de l’équipe de CICan, du Conseil d’administration et de nos estimés membres. 

C’est ici l’occasion de reconnaître les contributions de toutes celles et de tous ceux qui ont permis à ces réalisations de voir le jour. Il est difficile d’exprimer sa gratitude, au vu de la multitude d’individus méritants. Je dois cependant remercier tout particulièrement mon exceptionnelle équipe, le personnel de CICan qui se dévoue sans compter. Votre passion, vos efforts incessants et votre soutien inébranlable ont été les piliers de notre réussite collective. Votre engagement sans défaut à l’égard de notre mission commune et votre poursuite incessante de l’excellence, quels que soient les défis à relever, ont été tout simplement exceptionnels.  

J’adresse mes remerciements les plus sincères à tous les membres qui ont siégé au Conseil d’administration ces dix dernières années et demie. Votre fidélité, votre confiance en moi, votre soutien et vos conseils judicieux ont été des plus précieux. Je salue votre volonté de voir au-delà du statu quo et votre engagement envers nos objectifs collectifs. 

À vous, nos membres, qui êtes le cœur et l’âme de CICan, j’exprime ma plus profonde gratitude. Sans vous, CICan n’existerait même pas. Merci de nous avoir accompagnés au cours des 52 dernières années, de nous avoir permis de défendre vos intérêts et d’avoir eu un impact positif sur la vie de tant d’individus au sein de vos établissements. Vos actions ont non seulement permis à vos collectivités de progresser, mais elles ont également contribué à un monde meilleur. 

Je suis optimiste quant à la poursuite de la croissance et la robustesse du secteur. La dynamique acquise ensemble au cours de la dernière décennie nous permet d’envisager des résultats encore plus brillants dans le futur. Le réseau des collèges et instituts porte une attention sans faille à l’excellence, à la diversité et à la responsabilité sociale. Il est donc bien positionné pour jouer un rôle central et façonner l’avenir de l’enseignement postsecondaire au Canada. Outre ces considérations, je suis convaincue que notre secteur continuera à jouer un rôle déterminant. Il contribuera à la prospérité économique du Canada, encouragera l’innovation et préparera la prochaine génération de chefs de file et de membres actifs dans nos sociétés. 

Quant à moi, je continuerai sur ma lancée et j’apporterai ma pierre à l’édifice. Je siégerai à des conseils d’administration aux niveaux national et international. J’aime toujours autant l’apprentissage des langues et je reste passionnée par le leadership et le coaching, domaines dans lesquels je viens de lancer mes propres services de consultation. Et, bien entendu, je me réjouis de voyager et de découvrir de nouveaux endroits avec mon conjoint. J’aspire également à voir ma famille, mes petits-enfants et mes amis bien plus souvent. 

Ce fut un honneur et un privilège de travailler avec vous toutes et tous. Merci de m’avoir permis de réaliser mon plein potentiel et de faire de mon passage à CICan une expérience aussi riche.    

Longue vie à CICan et au réseau des collèges et instituts! 

Denise 

Ressources connexes : 

Distinctions récentes :

Denise exprime sa profonde gratitude pour les prix et distinctions qui lui ont été décernés récemment :

16 novembre 2023

Construire pour demain : un avenir diversifié et dynamique dans les métiers

Publication initiale en novembre 2023, par Dina McNeil, directrice des projets et programmes, Collèges et instituts Canada 

La riche diversité du Canada est indéniable. Pourtant, alors que le pays a un besoin urgent d’un plus grand nombre de personnes exerçant un métier spécialisé, le manque de représentation dans ces métiers est flagrant. Des emplois gratifiants et bien rémunérés en construction et en fabrication sont offerts dans tout le pays. Les collèges et instituts jouent un rôle essentiel pour remédier à cette pénurie et remodeler le paysage en créant des programmes et en s’associant avec les secteurs pour ouvrir la voie à un avenir plus inclusif dans les métiers. 

Notre volonté d’organiser des activités de sensibilisation visant à faire des métiers une option invitante pour tous et toutes est au cœur de cette entreprise. Notre programme Explorer les métiers et les technologies en est la preuve : des collèges et des chefs de file sectoriels offrent aux élèves du secondaire une vue d’ensemble des métiers qui déconstruit les stéréotypes traditionnels. Ces activités pratiques incitent la prochaine génération à voir les métiers spécialisés non pas comme de simples emplois, mais comme des choix de carrière ambitieux, stimulants et accessibles à tous. 

Ces dernières années, nous avons réalisé des progrès remarquables en ce qui concerne la création d’emplois pour les femmes dans les métiers. Des initiatives comme le projet Engineering, Technology, and Trades for Women du Conestoga College montrent aux femmes que les métiers ne leur sont pas seulement accessibles, mais qu’ils sont aussi accueillants. Des campagnes de recrutement dynamiques renforcent ce discours et qualifient les carrières dans les métiers d’ « attrayantes et gratifiantes », message qui trouve un écho auprès d’un nombre croissant d’apprenantes.  

Sachant que le recrutement d’une main-d’œuvre diversifiée n’est qu’un début, nous soulignons l’importance de soutenir ces apprenantes afin de garantir leur succès durable dans les métiers. L’initiative Women in Trades and Technology de la Saskatchewan Polytech incarne cette approche en plaçant le mentorat au cœur de ses préoccupations. En mettant les étudiantes en contact avec des professionnels expérimentés, nous favorisons un environnement où l’orientation, le soutien et le sentiment d’appartenance sont primordiaux. 

Les programmes de préapprentissage adaptés aux groupes sous-représentés sont un autre moyen de favoriser la diversification du secteur des métiers spécialisés. Par exemple, le programme Pathways to the Trades du Lethbridge College prépare les nouveaux arrivants et nouvelles arrivantes à l’examen d’entrée d’Alberta Apprenticeship tout en améliorant leur intégration dans la culture du marché du travail canadien. Les participants et participantes découvrent un éventail de métiers, visitent des sites de recherche d’emploi, développent des stratégies de recherche d’emploi et des réseaux professionnels, et améliorent leurs compétences linguistiques propres à un métier. 

Les programmes de ce type servent de catalyseurs du changement dans les métiers. Le fait d’offrir ces opportunités a un effet d’entraînement : plus il y a de femmes, de nouveaux arrivants, d’Autochtones, de membres de minorités visibles et de personnes 2SLGBTQI+ qui accèdent aux métiers, plus un secteur est perçu comme domaine où ces personnes pourraient évoluer.  

Nous aidons également les secteurs de la construction et de la fabrication à créer des environnements de travail positifs et inclusifs grâce à notre nouvelle plateforme ConnexionApprentis. Développée en partenariat avec sept collèges et instituts canadiens, cette plateforme fournit des outils et des ressources sur mesure comme des stratégies de recrutement inclusives, des conseils pour favoriser une culture d’entreprise positive et l’accès à des formations sur la diversité et l’inclusion. Notre objectif est de faire en sorte que ces entreprises disposent des outils nécessaires non seulement pour recruter, mais aussi pour conserver et faire progresser une main-d’œuvre diversifiée.  

Après avoir doté les entreprises des outils nécessaires pour favoriser l’inclusion, il est tout aussi essentiel d’offrir des incitatifs tangibles qui favorisent les décisions d’embauche diversifiées. Notre Programme d’apprentissages Lancement de carrière, financé par le gouvernement du Canada, récompense les employeurs qui prônent la diversité dans leurs pratiques d’embauche. Les employeurs doublent leur prime, qui passe de 5000 à 10 000 $, s’ils embauchent un ou une nouvel·le apprenti·e d’un groupe sous-représenté. D’ailleurs, plus de la moitié des nouveaux et nouvelles apprenti·es embauchés dans le cadre du programme appartiennent à l’un de ces groupes, ce qui souligne les retombées tangibles du programme.  

Dans les collèges et les instituts, il n’y a pas que des enseignants et enseignantes; nous sommes des artisan·es du changement. Chaque nouveau programme que nous créons, chaque campagne de recrutement que nous menons, chaque étudiant·e que nous inscrivons et chaque initiative de mentorat que nous lançons nous rapproche de notre vision : un secteur des métiers qui reflète la diversité de la population canadienne. Mais il reste encore beaucoup à faire, et la réalisation de cette vision nécessite une action collective. Nous invitons les entreprises, le corps enseignant, les décisionnaires et le grand public à se joindre à nous dans cette aventure transformatrice. Appuyez ces initiatives, investissez dans l’avenir des métiers et, ensemble, construisons un avenir plus inclusif et plus prospère.

13 novembre 2023

De l’urgence d’investir dans les services de santé mentale sur les campus pour un Canada résilient (ODD-3)

La vie sur le campus peut être une expérience exaltante et transformatrice pour les apprenantes et apprenants. Mais elle peut aussi se révéler source de stress et de pression intenses. Les exigences liées au suivi des cours, les attentes sociales et les défis posés par l’indépendance nouvellement acquise peuvent peser lourdement sur la santé mentale des apprenantes et apprenants. Ces défis sont encore plus prononcés pour la population étudiante plus âgée. En effet, ces derniers doivent concilier carrière et responsabilités familiales. 

Ces dernières années, le stress lié à des facteurs tels que le changement climatique, la pandémie et la culture numérique ont intensifié les problèmes de santé mentale. Ces enjeux sont maintenant à l’avant-plan des discussions sur le bien-être. Le Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH en anglais) signale que les jeunes âgés de 15 à 24 ans sont plus susceptibles de souffrir d’une maladie mentale ou de troubles liés à l’utilisation de substances que tout autre public (CAMH, 2023). Nous savons également qu’un étudiant sur deux a accès à des services de santé mentale par l’intermédiaire de son établissement postsecondaire. Cependant, les étudiantes et étudiants soulignent que les temps d’attente constituent le principal obstacle à l’accès à ces services (ACAE, 2022).

Ce sont les apprenantes et apprenants d’aujourd’hui qui seront les leaders de demain. Dans ce monde en perpétuelle évolution, leur bien-être est donc primordial. C’est ce que souligne aussi le troisième objectif de développement durable (ODD), «Santé et bien-être». Il met l’accent sur le rôle du bien-être dans la construction de notre avenir collectif. 

Notre engagement : 

Conscients de son importance capitale, les collèges et instituts ont à cœur de redoubler d’efforts pour instaurer un environnement sécuritaire et bienveillant à l’égard des étudiantes et étudiants aux prises avec des problèmes de santé mentale. Et par exemple : 

  • Le North West College a annoncé qu’il fournira désormais des services complets de tutorat et de santé mentale à ses étudiantes et étudiants, grâce à une aide financière de Cenovus Energy. 
  • Le Holland College a récemment annoncé le lancement de la campagne Thrive visant à soutenir la création d’un centre visible et accessible pour le bien-être, la résilience et la réussite étudiantes. 
  • Le programme «Healthy Minds, Healthy College» du Red River College est au cœur de sa stratégie de santé mentale globale. Il fournit des ressources essentielles pour la gestion du stress, des services de soutien psychologique et des ateliers sur la santé mentale afin de favoriser le bien-être des étudiantes et étudiants. 
  • Le Kenjgewin Teg propose un nouveau programme qui permet aux apprenants d’acquérir un large éventail de compétences fondamentales, tout en renforçant leur santé émotionnelle, spirituelle, physique et mentale. 
  • Le Georgian College dispose d’un plan stratégique solide en matière de santé mentale et de bien-être qui comprend des services de soutien psychologique, des ateliers et des événements visant à promouvoir le bien-être mental.  
  • Le Cégep de Saint-Laurent a mis en place une stratégie de santé mentale comprenant des services d’aide psychologique, des ateliers et des campagnes de sensibilisation, ainsi qu’un programme de «soutien psychosocial» pour aider la population étudiante à gérer son bien-être mental.
     

Les collèges et instituts se mobilisent également pour la mise en place de services de santé mentale sur le campus et d’un modèle de soins échelonnés garantissant aux étudiantes et étudiants le bon soutien au bon moment. Nous aspirons à une approche holistique, qui combine soutien psychologique et diverses aides à la santé mentale, qui rapproche les étudiants de leurs communautés, qui intègre les pratiques culturelles et qui appuie la recherche. En outre, notre participation à des initiatives telles que celles-ci témoigne de notre engagement à créer des environnements d’apprentissage sécuritaires et bienveillants.

De l’urgence d’agir : 

Les collèges et instituts sont résolus à soutenir leurs étudiantes et étudiants. Cependant, pour faire face à la gravité des problèmes de santé mentale, il faut un véritable engagement de la part des gouvernements, ainsi que des actions coordonnées dotées des ressources adéquates. 

Dans son programme pour 2021, le Parti libéral du Canada a fait la promesse d’investir 500 millions de dollars sur quatre ans pour les conseillers en santé mentale sur les campus. C’est là un pas important qui va dans la bonne direction. Toutefois, les mesures concrètes se font encore attendre. 

Notre appel à l’action : 

La prospérité du Canada dépend de la capacité de nos apprenantes et apprenants à bénéficier du soutien personnalisé en santé mentale dont elles et ils ont besoin. CICan et ses membres demandent dès lors instamment au gouvernement du Canada de respecter ses engagements dans les plus brefs délais. Il importe que nous agissions dès maintenant pour que la force et la résilience de nos apprenantes et apprenants puissent propulser le Canada vers l’avant. Vous trouverez plus d’informations sur nos recommandations dans : Mémoire soumis par Collèges et instituts Canada au Comité permanent des finances de la Chambre des communes – Consultations prébudgétaires en vue du budget de 2024.