Intégrer les principes kasher aux normes de sécurité alimentaire

Bien qu’il existe certains chevauchements entre les principes kasher et les programmes de sécurité alimentaire, ceux-ci étaient jusqu’à ce jour distincts. Un projet conjoint du Conseil kacheroute du Canada et de Niagara College a développé une manière efficiente d’intégrer la certification kasher à la planification de la sécurité alimentaire.

Organisme sans but lucratif, le conseil est le premier organisme certificateur d’aliments kasher au Canada. Ses inspecteurs sont responsables de déterminer si les produits fabriqués par plus d’un millier d’installations au Canada répondent aux principes alimentaires hébreux.

Parallèlement, la plupart des principaux marchands et fabricants dans le monde participent à l’Initiative mondiale de la sécurité alimentaire (IMSA), qui vise à établir des normes internationales de sécurité alimentaire. La conformité aux normes de l’initiative relève du British Retail Consortium et du programme mondial SQF de qualité et sécurité alimentaire, entre autres.

Le Conseil kacheroute considérait qu’intégrer les principes kasher aux exigences de sécurité déjà prévues dans les lignes directrices de ces deux organisations simplifierait le commerce de milliers d’entreprises désireuses de répondre à la fois aux normes de sécurité alimentaire et d’alimentation kasher. (Plus de 40 pour cent des produits alimentaires emballés vendus aux États-Unis sont certifiés kasher, selon la firme d’études de marché Mintel.)

Un enseignant et plusieurs étudiants du centre d’innovation Food and Wine Institute de Niagara College ont planché pendant six mois avec le conseil afin d’établir les exigences de certification kasher devant être incluses aux documents pour que les entreprises retrouvent en une seule source les exigences de sécurité et casher.

Dans la plupart des cas, il a suffi d’ajouter quelques mots. Dans l’exemple qui suit de l’exigence en matière de sécurité du British Retail Consortium, seuls quelques mots ont dû être ajoutés : « Le site doit être doté d’un programme de réunions permettant aux problèmes de sécurité alimentaire, législatifs et de qualité d’être portés à l’attention de la haute direction sur une base mensuelle au minimum et aux problèmes requérant une action immédiate d’être résolus ». Ainsi, il a suffi d’ajouter « kasher » après « qualité » et « organisme de certification » après « haute direction » pour jumeler les deux principes.

Les guides modifiés du British Retail Consortium et du Safe Quality Food (SQF) Program ont déjà été publiés. « Nous cherchons des moyens de rendre plus efficace et efficiente la certification pour nos entreprises kasher, et nous espérons que ce projet fera cela », dit le rabbin Sholom H. Adler, directeur industriel du Conseil kacheroute.

Financement : Fonds d’innovation sociale destiné aux communautés et aux collèges

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