Ottawa, le 12 avril 2021 – Afin de mieux comprendre les dernières tendances en matière d’éducation permanente, Collèges et instituts Canada (CICan) a publié une nouvelle étude sur la situation des microcertifications. Produit à partir des résultats d’une analyse environnementale et d’une enquête réalisée auprès de collèges et d’instituts, le rapport illustre la montée en popularité de cette option de formation flexible et accessible qui s’observe partout au Canada.
L’analyse environnementale a montré que les microcertifications suscitent beaucoup d’intérêt au pays et qu’il existe un certain consensus quant à leur fonction, leurs caractéristiques et leur valeur. Elle a également révélé que 56 % des collèges répondants proposent des microcertifications en ligne, en personne ou dans les deux formats, et que 33 % de ces établissements prévoient ou souhaitent en faire autant dans un avenir rapproché. Ce n’est donc qu’un début. Cela n’est pas entièrement nouveau pour autant au sein des collèges et instituts, qui ont toujours offert des options de formation continue, incluant de nombreux certificats et programmes courts, même s’ils ne les désignaient pas comme des microcertifications. Alors que l’apprentissage tout au long de la vie devient de plus en plus la norme, ils observent toutefois une demande accrue pour ces formations courtes et flexibles.
« Ces dernières années, le marché de l’emploi canadien a été grandement marqué par les changements et les bouleversements technologiques, ce qui fait que les travailleurs ont constamment besoin de se perfectionner pour rester à jour, a indiqué la présidente-directrice générale de CICan, Denise Amyot. La pandémie de COVID-19 et les pertes d’emploi qu’elle a causées n’ont fait qu’accentuer le phénomène. Le besoin de perfectionnement et de réorientation qui en résulte dans de nombreux secteurs a créé une tendance vers les formations courtes et spécialisées que l’on appelle « microcertifications », lesquelles portent sur l’acquisition de compétences précises recherchées par les employeurs. »
Qui plus est, le rapport sur la situation des microcertifications dans les collèges et instituts canadiens valide plusieurs des principes directeurs du Cadre national sur les microcertifications récemment inauguré par CICan. Constatant que les approches varient considérablement d’un établissement canadien à l’autre, ce cadre propose une définition normalisée pour les microcertifications qui a été approuvée par l’ensemble des associations régionales de représentation des collèges et des instituts du Canada.
Ce nouveau cadre définit une microcertification comme étant la reconnaissance d’un ensemble de compétences évaluées pouvant servir d’ajout, de substitut ou de complément à une reconnaissance officielle ou en constituer une partie. Il explique également le rôle de premier plan que jouent les collèges et les instituts dans l’offre de microcertifications, bien souvent en réponse aux besoins des employeurs de leur collectivité.
Ceux et celles qui cherchent plus de renseignements sur les microcertifications et sur les résultats de l’analyse environnementale peuvent s’inscrire à un webinaire offert par CICan à l’intention de ses membres et d’autres parties prenantes, le 13 avril 2021.
À propos de Collèges et instituts Canada :
Collèges et instituts Canada (CICan) est le porte-parole des collèges, instituts et cégeps publics canadiens et un chef de file mondial en matière d’éducation axée sur l’emploi avec des programmes en cours dans plus de 25 pays. Ses membres contribuent à une croissance économique inclusive en générant plus de 190 milliards de dollars en retombées économiques annuelles et en travaillant avec une foule de partenaires privés et communautaires pour offrir plus de 10 000 programmes de formation à des étudiants en milieu urbain, rural, éloigné ou nordique.
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