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Partenariats et projets nationaux

Nos projets des partenariats canadiens sont à la fois le fruit des relations étroites que nous entretenons avec les gouvernements, les entreprises et les dirigeants de l’industrie et de notre plaidoyer en leur faveur. En présence d’enjeux et de changements, nous orientons les dirigeants des secteurs en question vers les collèges et instituts et leur capacité à fournir des solutions innovantes et adaptées. Ces projets ne sont qu’un échantillon des multiples initiatives entreprises au cours de nos 50 ans d’existence. Nombreux furent les projets que nous avons menés à bien. Notons, par exemple, un projet éducatif de sensibilisation au SIDA dans les années 1990, l’étude des impacts d’un programme d’études assisté par simulation dans le domaine de la technologie radiologique pour Santé Canada, la conception d’un curriculum pour les emplois dans l’industrie solaire avec Ressources naturelles Canada, et un programme de microcertifications pour accélérer la formation et l’embauche d’assistants-préposés en soutien aux soins dans le secteur des soins de longue durée. Les collèges et instituts sont actifs dans tous les secteurs de l’économie canadienne. Si un secteur entend recourir à l’enseignement pour résoudre un problème, les collèges et instituts sont là pour l’accompagner.

Bureau des études canadiennes

À l’origine, le Bureau des études canadiennes (BEC) a été mis sur pied en 1972 pour «encourager le personnel des collèges à créer du contenu et du matériel pédagogique canadiens pour les cours dans les collèges, et en favoriser la diffusion.» Dans une optique de construction de la nation, nous encouragions les collèges et les instituts à se forger une identité canadienne distincte dans leur matériel pédagogique. Ceci était d’autant plus vrai que les collèges devaient s’adapter à un contexte de mondialisation croissante. En 1979, par l’intermédiaire du Secrétaire d’État, les autorités fédérales ont annoncé un financement trisannuel de 325 000 $ par an pour notre Bureau des études canadiennes. Au cours de l’exercice 1979-1980, le Bureau des études canadiennes a administré 23 subventions parmi 15 établissements. Ce chiffre augmenta sensiblement l’année suivante. Cependant, à la mesure du développement et de la diversification de la main-d’œuvre canadienne, et alors que les collèges et instituts commençaient à privilégier la recherche appliquée et l’innovation technologique, les priorités du Bureau des études canadiennes ont basculé vers nos programmes d’échanges et nos publications. Nous l’avons rebaptisé Bureau des services nationaux au cours de l’exercice 1987-1988. Ce changement nous a permis de mettre l’accent sur l’intensification de nos activités de plaidoyer auprès du gouvernement fédéral et de prouver que les collèges offrent des solutions uniques et essentielles à de nombreuses questions d’intérêt national. Le Bureau des études canadiennes a par la suite été renommé au rythme de l’évolution de son mandat. Plusieurs de ses activités ont été regroupées au sein de notre département actuel des Partenariats avec le gouvernement et les parties prenantes.

Stages et aides à l’apprentissage par l’expérience

Nous avons toujours été convaincus de l’importance de promouvoir la valeur inestimable de la diversité du réseau canadien de l’enseignement postsecondaire. L’ancien Bureau des études canadiennes avait pour mission de gérer les premiers échanges d’étudiants et de professeurs, dont les programmes d’échanges interprovinciaux et linguistiques entre étudiants de différents collèges canadiens, ainsi que les échanges entre collèges du Canada, des États-Unis et du Royaume-Uni. Dès 1982, plus de 2 000 étudiantes et étudiants des collèges, en plus de leurs professeures et professeurs, ont pu se familiariser avec les activités des collèges dans d’autres provinces. Le Secrétaire d’État nous a accordé dix ans de financement pour ce programme. Nous avons poursuivi les échanges entre établissements au fil des ans, et avons notamment participé en 2006 au Programme pancanadien de mobilité étudiante pour les collèges et instituts canadiens, sous les auspices de Patrimoine Canada.

Les collèges et instituts sont reconnus pour leur capacité à offrir à leurs apprenantes et apprenants de nombreuses possibilités d’apprentissage pratique et par l’expérience. Dès 1996, et pendant plus de dix ans, nous avons géré le programme Étudiants bien branchés en partenariat avec Industrie Canada, DRHC et l’Association des universités et collèges. Dans le cadre de ce programme, des étudiantes et étudiants ont été embauchés pour donner des formations en informatique, en Internet et en commerce électronique à des petites et moyennes entreprises. À ses dix ans d’existence, quelque 200 000 étudiantes et étudiants y avaient participé.

De nos jours, nous poursuivons notre collaboration avec nos établissements membres et le gouvernement fédéral afin d’aider les employeurs à offrir des stages aux étudiantes et étudiants dans des secteurs économiques en pleine croissance, tels que les technologies et l’environnement. Notre programme Lancement de carrière, mis sur les rails en 2017, accompagne les employeurs dans le recrutement d’étudiantes et d’étudiants pour des stages en technologies propres, technologies numériques, ressources naturelles et sensibilisation au développement durable. En réaction à la pandémie de COVID-19 et à la demande de formations plus flexibles, un tout nouveau programme a été lancé en 2021 afin de définir de nouvelles méthodes visant à offrir des expériences pratiques sur base des dernières technologies disponibles. En collaboration avec Simulation Canada, l’initiative Virtu-AIT aide à créer de nouveaux moyens virtuels et innovants pour permettre aux étudiantes et étudiants en soins infirmiers, en technologies de laboratoire médical et en paramédecine d’acquérir des compétences et d’établir des liens essentiels avec les employeurs. Il ne s’agit là que d’un moyen parmi d’autres nous permettant de continuer à appuyer nos membres et leurs étudiantes et étudiants alors que ce secteur ne cesse d’évoluer.

Promouvoir l’immigration et la diversité de la main-d’œuvre

Nous avons toujours défendu le rôle joué par les collèges et les instituts en réponse aux besoins en ressources humaines de l’industrie et du gouvernement fédéral. Et il a toujours été évident pour nous que l’immigration devait faire partie de cette réflexion. En 1984, nous avons soumis au ministre de l’Emploi et de l’Immigration une proposition de projet intitulée «Rendons le Canada productif». Ce document examinait le rôle joué par les collèges dans la création d’emplois et la compétitivité économique. Au sortir des années 80, nous avons entrepris une analyse détaillée du rôle que les collèges et instituts peuvent jouer pour favoriser l’intégration des immigrants dans le marché du travail. Alors que nous préconisions une transférabilité accrue des crédits au sein du réseau collégial canadien, nous avons également identifié le besoin analogue de rendre les crédits et la formation internationaux transférables et reconnaissables.

Les campus des collèges et des instituts se diversifiant, il est devenu évident que la croissance économique du Canada et la diversification de son marché du travail dépendent d’abord et avant tout des travailleuses et travailleurs qualifiés, peu importe leur provenance. En 2005, nous avons attesté de cette réalité dans notre rapport intitulé Valoriser les connaissances, les compétences et l’expérience des immigrants au Canada, présenté au Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration de la Chambre des communes. Au cours de l’exercice suivant, en étroite collaboration avec Citoyenneté et Immigration Canada et avec le financement de Ressources humaines et Développement social Canada, nous avons lancé le Projet canadien d’intégration des immigrants (PCII) en Chine, en Inde et aux Philippines. Notre objectif était d’améliorer les résultats des nouveaux arrivants qualifiés au Canada grâce à des services de soutien avant l’arrivée offerts dans leur pays d’origine. Le programme a connu un succès immédiat et, en mars 2010, 7000 clients avaient déjà bénéficié des services du PCII. En raison du succès retentissant du programme, le ministre de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme a annoncé son intention d’étendre le PCII de trois à 25 pays. Le programme a également été reconnu par le Prix IAPC/Deloitte de leadership dans le secteur public de 2013. Il a été à nouveau prolongé en 2015, en veillant à ce que les services de soutien avant l’arrivée pour les nouveaux arrivants francophones soient renforcés et étendus.

Après un financement renouvelé de 18 millions de dollars sur quatre ans, le PCII a été rebaptisé Planifier pour le Canada en 2018-2019. Il a également été rendu accessible dans le monde entier grâce à des services en ligne. Depuis 2007, nous avons offert des services à 55 000 clients tout en contribuant à la croissance économique et à la création d’emplois. En effet, 81% des diplômées et diplômés ont décroché un emploi au Canada dans les six mois.

Nous demeurons également engagés envers les valeurs d’équité, de diversité et d’inclusions qui guident nos efforts, autant à titre d’employeur que de partenaire. En 2020, nous avons adhéré au Défi 50-30 du gouvernement du Canada. Nous nous sommes dès lors engagés à atteindre une parité hommes-femmes de 50% au sein de notre conseil d’administration et de l’équipe de direction, ainsi qu’une participation d’au moins 30% d’autres groupes sous-représentés, dont les Autochtones, les personnes racisées, les personnes handicapées et les membres de la communauté LGBTQ2+. Ces objectifs ont été atteints sept mois plus tard avec la nomination de nouveaux membres au sein de notre conseil d’administration.

Plus récemment nous avons lancé le programme ImpAct-EDI. Celui-ci repose sut trois composantes principales : un nouveau comité consultatif national d’EDI qui guide l’association; un centre d’excellence de CICan en matière d’EDI; et la création d’une nouvelle communauté de pratique qui chapeautera les partenariats intersectoriels nationaux et dirigera les activités de mobilisation et les appels à l’action pour créer un mouvement de parties prenantes travaillant de concert pour faire avancer l’EDI.

Travailler avec le MDN et Anciens Combattants Canada

Nous nous sommes toujours engagés à aider les membres des Forces armées canadiennes (FAC). Cette volonté s’est traduite par le biais d’une longue et fructueuse relation avec le ministère de la Défense nationale en offrant des formations aux militaires par l’intermédiaire de nos collèges et instituts. En 1982, vingt collèges ont été approchés par le MDN pour évaluer la possibilité d’offrir une formation en électronique de base aux membres des Forces armées canadiennes, afin de les préparer aux nouveaux besoins technologiques des FAC et d’atténuer les taux de roulement élevés au sein des Forces. En 1986, 42 établissements ont exprimé leur intérêt pour un tel programme de formation.

En 2008, nous avons signé un autre partenariat de trois ans dans le cadre du Programme des possibilités de formation collégiale des Forces canadiennes (PPFCFC). Ce partenariat visait à accréditer des collèges et instituts pour leur permettre d’offrir des cours et des programmes répondant aux exigences de formation des FAC et de résoudre les problèmes de recrutement et de maintien en poste. L’année suivante, le nombre d’inscriptions au programme avait quadruplé et plus de la moitié des établissements membres de CICan demandaient l’accréditation. En 2013, cinquante-neuf institutions membres participaient au PPFCFC, et 124 programmes étaient reconnus par les Forces armées canadiennes.

En partenariat avec Anciens Combattants Canada (ACC), nous avons également mené un projet de collaboration avec nos établissements membres afin de fournir une formation en milieu de travail et des occasions de stage pour les diplômées et diplômés des collèges en tant qu’agents des services aux vétérans et agents de gestion de cas. Avec pour objectif de répondre aux besoins en personnel prévus par ACC, ce programme vise à garantir que les anciens combattants et leurs familles reçoivent le soutien et les services nécessaires dans les meilleurs délais.

À l’œuvre en vue d’un impact social positif

Tout au long de notre histoire, nos programmes ont toujours tenté d’avoir un impact social positif. Que ce soit en appuyant les étudiants et étudiantes, ou en donnant à nos membres les outils nécessaires pour mieux appuyer des communautés diverses, dont des groupes sous-représentés, cela a toujours été au cœur de nos préoccupations.

Cet engagement n’a fait que croitre au fil des ans, nos programmes prenant de plus en plus en considération l’importance de considérer les parcours et les sources de connaissances propres à différents étudiants et étudiantes. Nous savons ainsi toute l’importance de développer des formations et des services de soutien adaptés aux besoins d’apprenants et d’apprenantes de tous les âges, habileté, origines ethniques et origines. C’est notamment ce qui a inspiré notre projet de Compétences essentielles et Finance sociale, qui s’est conclu en 2018. Ce programme novateur, le premier en son genre à mobiliser des investissements à impact social, a permis de tester de nouveaux modèles de formation en compétences essentielles, comme la littératie et la numéracie, afin d’aider des Canadiens et Canadiennes défavorisés et sans emploi à réintégrer le marché du travail.

Certains de nos plus récents programmes, comme la Boussole des compétences et Favoriser l’accès à des parcours inclusifs en préapprentissage, ont été conçus spécifiquement pour appuyer des groupes sous-représentés au niveau postsecondaire, dont les autochtones et les nouveaux arrivants. Nous inspirant des Objectifs de développement durable des Nations Unies, nous pouvons appuyer de nombreuses personnes grâce à ce genre d’initiatives. Attendez-vous donc à en voir encore davantage à l’avenir !